Chantal Birman a pratiqué en tant que sage-femme pendant 49 ans. En 1967, au cours de son premier stage comme étudiante sage-femme, elle est confrontée aux conséquences tragiques de l’avortement clandestin pour la santé des femmes. Dès lors elle va s’engager dans le Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception (MLAC). Elle réalise des avortements clandestins, avec des femmes de la société civile, par la méthode Karman. Seules trois sagefemmes en France se sont confrontées à cette pratique illégale. Elle milite activement pour l’adoption de la loi Veil. Pour son engagement ininterrompu pour le droit des femmes et des mères, elle est promue chevalier, puis officier de la Légion d’honneur.